Introduction :
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Dans des secteurs très divers, la croissance exponentielle des tâches quotidiennes exécutées par des robots a entraîné une augmentation de dysfonctionnements, posant l'inévitable question du cadre légal de leurs actes, de leur responsabilité, de leurs droits et de leurs devoirs.
À l'issue de débats très controversés, le Conseil de l'Union européenne s'est doté d'un important appareil législatif et judiciaire exprimant les règles éthiques en matière de robotique et d'intelligence artificielle. Une citoyenneté spécifique a été accordée aux robots, incluant une identité et une existence légale, leur autonomie juridique et leur responsabilité civile ou pénale.
Sous l'influence de puissants lobbies industriels et patronaux, un syndicat professionnel européen (communément appelé Le Syndicat des Robots) s'est ensuite constitué à Bruxelles, avec pour mission la gestion, l'administration, le contrôle et la protection des activités des intelligences artificielles, des algorithmes et des systèmes experts.
L'avènement de ce syndicat suscite cependant la polémique : alors même que les organisations syndicales humaines peinent à conscientiser les citoyens face à une offensive néolibérale d'une rare violence, la communauté des robots se voit dotée d'un syndicat flambant neuf, totalement automatisé et d'une efficacité redoutable...
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