Un article de Luc Lorfèvre paru dans le journal Moustique n° 4494 du 14 mars 2012.
Mademoiselle Nineteen
Pourquoi on l’aime bien
Tombée d’un scopitone, elle annonce le retour des Sucettes et du printemps yéyé pop.
Lolita de l’écurie Freaksville, Mademoiselle Nineteen (Juliette Wathieu sur son abonnement TEC) impose sa fausse nonchalance et sa pop lipstick sur un premier album sautillant. Trois bonnes raisons d’adorer ça.
ELLE MENT BIEN
Mademoiselle Nineteen n’a pas 19 ans, mais trois de plus. Et quand elle nous dit qu’elle a été totalement soumise en studio, on ne la croit pas. “C’est pour rire, avoue-t-elle après torture. J’ai toujours eu mon mot à dire, mais quand on a la chance de travailler avec un auteur comme Jacques Duvall et un compositeur comme Benjamin Schoos, on a l’impression d’être sur du velours.”
ELLE CHANTE VRAI
Mademoiselle Nineteen a été choriste pour Lio et sait de qui tenir puisque son papa n’est autre que Marc Morgan. Ce qui fait le charme de son album, c’est sa fausse nonchalance – façon France Gall période Sucettes – d’ado sentimentale un peu déboussolée par des chagrins amoureux. Techniquement, elle ne sera jamais au top, mais on s’en fiche. Quand elle chante “Quelle importance ?”, “Le chagrin et l’amour” ou “Tu ne veux plus de moi”, on y croit et c’est le plus important.
ELLE A DES RÉFÉRENCES
Elle cite Masculin Féminin de Jean-Luc Godard et pas seulement parce que ça fait bien dans une bio. Elle a assisté à son premier festival de Rock Werchter à l’âge de 9 ans et dans son iPod, c’est plutôt du rock sixties avec des guitares surf que David Guetta ou LMFAO.
LE 21/3 AU BOTANIQUE.
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