Un article de Thierry Coljon paru dans le journal Le Soir-MAD du mercredi 07 mars 2012.
Pour Duvall, Mademoiselle Nineteen a tous les jours 19 ans.
Trente-deux ans après le « Banana split » de Lio, l’histoire va-t-elle se répéter ? C’est tout le mal que l’on souhaite à la délicieuse Mademoiselle Nineteen dont le premier album éponyme a la fraîcheur des printemps éternels.
La Hutoise Juliette Wathieu pour l’état civil (comme en a décidé son papa Marc Morgan volontairement absent sur ce premier opus) est née sous la bonne étoile avec, au rayon des fées musicales, oncles Benjamin Schoos (Miam Monster Miam) et Carlo Marotta, pour les compos, et tonton Jacques Duvall pour les textes (à l’exception du seul « L’inconnu du Delta 140 » de cousin Jeronimo).
Tout ça pour un album tendre et acidulé, placé sous le signe pop des sixties fantasmées. Jacques s’est remis dans la peau d’une Lolita, entre « Tu ne veux plus de moi » et « Le chagrin et l’amour » sauf que la gamine, ici, n’a rien d’une ingénue et, au contraire, se montre incroyablement moderne et adulte. La petite Juliette a tout pour devenir grande. Une femme d’aujourd’hui !
“Mademoiselle Nineteen” (Freaksville-Cod&S)
Thierry Coljon.
http://mad.lesoir.be/musiques/pop-rock/cd/36962-mademoiselle-nineteen/
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