Hommage à François Béranger.
Il y a quelques temps, j’évoquais dans la séquence “Poil à gratter” de Lionelle Francart (RTBF, émission “Sacré Cocktail”) le premier concert que j’ai vu, à Huy, je devais avoir 13 ou 14 ans : François Béranger. Quelle bénédiction ! Une voix un peu éraillée, vaguement maladroite, d’une humeur toujours très relevée et ironique, une plume acérée, belles mélodies, un gars grinçant ou tendre, parfois cabot, maniant la mauvaise foi avec brio.
Un poing levé, un chanteur magnifique, aujourd’hui disparu, discrètement.
François Béranger n’a jamais été l’ami des médias, qui le lui rendaient bien.
Où sont passées ses chansons ?
À la Médiathèque !
“Le Monde Bouge”, “Département 26”, “Tous Ces Mots Terribles”, “Magouille Blues”, “Le Vieux Rêve”, et beaucoup d’autres : des perles !